# DISTRACTION [PV Ren YSWAN]

Le monde continue de tourner, tandis que le notre s'efface au fil des années qui passent.
Je marche, sortie de cette ile qui est la notre.
Je file dans un monde que, au fond, j'envie, la vie humaine doit être si belle.
Et mourir la plus merveilleuse des aventures.

Entrer dans un bar, par habitude, se délecter des mangers des choses exceptionnelles, par ce que leur goût n'est pas commun, vivre chaque jours comme le dernier, par peur de mourir.
Les humains et leurs vies ? Chose passionnante.
Je me complais à les observer, enviant ce que j'ai perdu il y a des années.

Ma cape vole, autours de moi, cachant ces choses qui ont poussés quelques années auparavant.
Des centaines d'années.
Pourquoi est ce moi qui avait été choisit ?
Vivre pour garder le secret de nos morts.
Foutaises, notre vie n'en ai pas une.
Nous sommes comme des pierres, ici pour toujours.

Et même mon grand secret n'a aucune importance, jamais je ne mourrais.
Sybille est tout pour le semblant d'humain que je suis.
L'amour et ses raisons nous font agir d'une façon indéfinissable.

J'avance, m'assoie, commande, je serais presque humain, si je n'étais pas forcé d'être bossus par des ailes géantes.
Je bois, comme n'importe quel autres.
Pathétique que je suis.

Une présence, une odeur, une d'eux s'assoit à mes côtés.
La rage que je ressens envers les siens me reprends.
Et seul prénom me vient en tête.
Elliot.
Ils l'avaient tué, forcé a vivre dépendant du sang des animaux.
Alors que se sont eux, les animaux.

- Que fait donc ici le plus terrible des Yswan?

Le plus terrible ? Non, je ne suis pas d'accord avec la bête.
Ton jolie Orphée crains ma Sybille comme la peste.
Son pouvoir est plus puissant que le mien.
Mais il est vrai que c'est moi qui porte le nom de chef.

_Que fait donc ici la bouffeuse de petits chiots ?

Réplique animal, tu vas me permettre d'animer ma soirée.
Qu'importe mes idées d'être humain.
En ce moment je suis un Yswan rongé par la colère.
Réponds moi, tu ne peux me tuer...
Je possède le secret que tu convoites tant.

Le rire dont elle me fait témoin après ma question sonne faux, sans vie.
Comme elle. Il reflète sa condition de vampire.
Mais je ne crois pas me tromper en pensant qu'elle aime ce qu'elle est. Les Spellain sont donc réellement tous plus idiots les uns que les autres.

Sa colère se lit sur ses traits, comme je la devine, la bête.
Elle me pense surement inhumain, au moins sur ce point nos esprits se rencontrent.
Je suis tout sauf humain.

- Répondre a une question par une autre question n'est pas des plus courtois.
Courtois ? Pourquoi l'être avec les animaux ?
Ils n'ont pas de pensées juste, et se considèrent comme princes.
Ce sont les princes, nous sommes les rois.
Elle soupire, pourtant je croyais que les sangs froids ne respiraient pas, je la regarde, je comprends, tout ça n'est que jeu, actrice de sa propre vie. Pathétique la Spellain.

- Te morfonds tu de ton humanité perdu?
Mon humanité perdus ?
Je n'avais jamais été humain, au fond, je suis le seul des miens qui se rapproche plus de sa condition de surhumain.
Dawson peut être me comprend, son pouvoir étant de se transformer. Mais là est toute la différence, lui se transforme, moi je suis en permanence comme cela.
Et au fond, je soupçonne mon pouvoir de ne pas être arrivée à terme.
Peut être serais je un oiseaux à part entière, un jour.
Donc non, l'humanité n'est rien pour moi, juste un rêve inaccessible, un rêve futile. D'enfant.

_Se morfondre n'est pas permis pour les hommes aussi puissants que moi, répondis je a mon interlocutrice.

A moi de sourire, vilaine Spellain, je suis plus puissant que toi.
Cette pensée te plait-elle ?
Humain dans mon inhumanité, jamais je n'aurais contraint celui que j'aime à mourir pour rester à mes côtés.
Viles et mauvais Spellain, un jour nous vous tuerons, j'en fais le serment.
Le plan sera mis à exécution.
Un faux pas de votre part, et vous êtes foutu.

_Et toi, dis moi, tu es venu ici pour te nourrir ?

Cette pensée m'arrache un rictus méchant, qu'elle tue ce soir, et je lui arracherais sa vie éternelle.
La démembrer, la torturer, la brûler, la tuer.
Même si ma haine se porte sur Salana, toi aussi je te briserais.

- Non, je ne viens pas me nourrir...

Soulagé par ses paroles, je reporte mon verre a ma bouche.
L'alcool coulant lentement, et brule ma gorge dans une sensation que j'affectionne.
Je ne suis pas alcoolique cette faiblesse est bonne pour les simples humains.
Ce que je ne suis pas. Il ne faut jamais oublier ce détail, si minime soit-il, quoi que, pas si petit, mes ailes en son le reflet, donc non, ce détail n'est pas petit.

- Quant bien même ce serait le cas, joli petit Yswan, cela aurait il vraiment changer quelque chose?

Son sourire complaisant m'exaspère.
Calme toi, tu ne sais, apparemment, pas à qui tu t'adresses, idiote que tu es.
Trop de monde nous entoure, tu sais que je ne ferais rien.
Ou bien tu crois que je ne ferais rien.
A ton tour, n'oublie pas un détail, je suis un rapace, et tu es ma proie.
Tu n'étais pas la première que j'avais à l'esprit, mais puisque tu le souhaites, stupide bête, je vais te donner ce que tu veux.

J'approche ma main de son visage, avec un air de dégout sur le visage, je la méprise, pourquoi le cacher ?
De toute évidence elle ressent la même chose pour moi.
Ma main rentre enfin en contact avec sa peau, glacée, je la hais, la cruauté incarnée.
J'attrape ses cheveux, faisant pencher son visage vers le bar avec ma force.

_Je pourrais te briser, ne me provoque pas.

Dans toute la force que mon statut de surhumain me permet, j'espère lui faire comprendre qu'elle devait cesser ses allusions.
La bête n'est pas assez forte, et puis, elle ne sait pas comment me tuer.
Stupide créature, je suis le chasseur, toi la proie.
On dit que tu es celle qui voit l'avenir, comment vois tu le tien.
Visualise, te tuerais je ce soir, petite bestiole ?
Hum, non je ne pense pas, tu es trop distrayante, pour l'instant du moins.

Relevant son visage avec la même forcé que je l'avais déscendu je la regarde, le regard mauvais.
N'échange pas les rôles ma jolie, tu es ridicule dans toute ta cruauté.

Son rire raisonne, telle la marche funèbre. Morte qu'elle est.
Elle à l'air si sûre d'elle, si hautaine, ne comprends tu pas que c'est moi le chasseur de l'histoire ?

- Tu pourrais me briser, soit, si tu aimes à le penser. Mais moi, je suis capable de bien pire...

Oui, je pourrais de briser, crois moi, salle bête.
Et je le ferais, un jour, pas maintenant, le ciel est noir, et le bar est plein.
Pourquoi risquer de dévoiler ma réelle nature devant des humains n'ayant rien demandé ?
A strictement rien.
Sa phrase s'arrête, elle étudie parfaitement le temps qu'elle va mettre pour la finir.
Alors qu'elle sentence crois tu m'imposer ?

_Je pourrais te mordre.
le frisson qui parcourt mon être fait même bouger mes plumes, je remarque que l'une d'entre elle tombe sur le sol.
J'aurais dû m'en douter pourtant, que cette phrase allait bientôt arriver.
Mais la pire menace qu'un de leur race peut me faire venait de m'être faite.
Une morsure.
Je garde mon calme cependant, ne voulant pas lui montrer ma déstabilisation.

_Mort moi, et tout les miens tueront les tiens.

Je souris, à mon tours de m'amuser.
Mon January était le plus fort d'entre nous, il serait heureux de vous tuer.
Crois animal, il te démembrera mon fils.

_Il parait que vous fonctionnez par deux, un de mes fils se fera un plaisir de tuer ta moitié.

Il ne parait pas, je sais que vous êtes chacun avec un compagnon.
Comment réagiras tu le jour où celui qui est ton "copain" mourra devant toi ?
Une torture de plus, avant qu'on en finisse avec toi.

Ma phrase a apparemment eu l'effet voulu.
Elle en rougirait de colère, si sa peau n'était pas condamné à rester blanche.
Morte vivante qu'elle est.
Je la hais, elle le sait, pourquoi attendre ?
Pourquoi ne pas tuer l'animal qui se trouve devant moi ?
Je ne sais ce qui me retiens encore.

- Aucun de tes chers petits ne sera jamais assez fort pour le supprimer de ce monde.
Qu'ils essaye, et ils mourront, tous.

Comment ma douce ?
Explique moi comment vous pourrez nous tuer ?
Qu'elle est ta théorie ?
Dis moi, que tu me provoques un fou rire.
J'aimerais entendre ce qu'une bête peut penser.
Ta colère est veine. Tu ne peux me tuer de suite.
Et de plus, tu le sais, réfléchis avant de parler, stupide monstre.

- De plus, le bel Elliot est des notre. Depuis ce jour, vous revendiquez cette guerre...
Et aucun des mien n'en a souffert.

Sale vipère, citer mon fils alors que tu ne sais ce que tu vas provoquer.
Ne demande pas une guerre que tu ne pourrais gérer.
Je suis le chasseur, tu es le lapin.
Je suis l'aigle, tu es la souris.
Insignifiante et vide.
Je t'écraserais de mes propres griffes.

_Soit Elliot est des votre, seulement par ce que nous l'avons décidé.

Le fait est là.
Si Elliot fait partie de votre clan c'est seulement par ce que nous avions décidé de le laisser vivre après sa stupide trahison.
Mais, comme tu as l'air de le souhaiter, je te rassure...
Nous le tuerons lui aussi.
Pour nous il est déjà mort.
Et puis la vérité est ici, Elliot est mort depuis un certain 10 juillet.
Je ne retiendrais plus mes enfants.
Je ne les empêcherais plus.
Le plan va être mis sur place.
Bientôt nous attaquerons ton château.
Tu en rêves ? Soit, je vais exaucer ton vœux cruelle créature.

_Ne t'en fais pas, nous attaquerons bientôt, ma douce...

Tiens toi prête.
La révolte Yswan est proche.
Tremblez Spellain, bientôt nous allons frapper.
Et mettre enfin fin à cette querelle qui dure depuis trop longtemps.
Tu revendiques la guerre ? Je vais donc t'offrir ta mort.

- Après plus de vingts ans? Comment veux tu être prit au sérieux joli petit rapace?
Bon dieu mais faite taire la bête !
Une chose comme elle ne devrait pas avoir le droit au langage.
Surtout pour déballer tant de conneries.

- Tu sembles si sûre de toi... C'est plaisant à voir. Tant de confiance, d'assurance...
Oui, ma confiance est telle, par ce que je sais que nous sortirons vainqueurs de ce combat.
Si combat il y a. Calmes tes ardeurs jolie bestiole, tu es déjà morte je te rappelle.
Je suis connu pour mon calme, si tu continues, je vais te bouffer.
Gamine.

- ... Ta chute n'en sera que plus drôle.
Ma chute ? Tu confonds les rôles.
N'as tu pas compris que je suis le chasseur ? Toi la proie.
Tout le cœur que vous mettez dans l'ouvrage a vouloir nous détruire, vous mènera à votre perte.
Tu cherches à échanger les rôles ?
Bien, ce sera des plus plaisant lorsqu'enfin nous vous tuerons.
Et pour de bon cette fois.
Plus de vie de mort vivant.
Plus rien, vous allez disparaitre, toi, ta moitié, tes parents, et tout tes frères et sœurs.

_Tttt stupide zombie...

Stupide et plus encore.
Tu vois l'avenir ?
Essaie de voir ta propre fin et celle des tiens.

_Arrête d'inverser les rôles veux tu, à trop vouloir nous tuer, vous en devenez pathétique.

Et même pire que pathétique.
Vous ne comprenez même pas que votre attitude nous fait plus rire qu'autre chose.
Stupide bestiole sans cervelle.

- Puisque vous êtes bien incapable de vous battre, nous nous devons de faire vivre cette guerre pour nos deux clans.

Faites taire la bête ! Qu'on l'égorge, pour qu'elle pleure.
Les vampires font-ils le même son que les agneaux ?
Sais-tu jolie morte vivante que les agneaux pleurent comme des enfants, avant d'être égorgés.
A croire qu'ils sentent la mort venir à eux.

- Nous ne pouvons pas vous tuer. Cependant, les immortels doivent avoir bon goût...

Dieu ce que les Spellain sont idiots.
Nous ne sommes pas tous Elliot.
Et nous ne sommes pas tous amoureux de votre beauté inhumaine et immorale.
Vous ne devriez pas exister.
Vous ne nous mordrez jamais.
Un seul de nous a suffit. Vous n'en aurez jamais un second.
J'en fais le serment.

- Oh oui, je le vois déjà.

Voila que la bestiole fantasme, ridicule.
Arrête idiote, tu n'auras que tes rêves pour combler tes désirs.
Jamais tu ne nous tuera, ni mordra.

- Ne t'inquiètes pas, lorsque j'aurais mordu, Orphée s'occupera de ta bien aimé.

Cette fois ci si elle ne se tais pas, je vais devoir m'en charger moi même, apparemment.
Tu ne connais pas mon soleil, ne la cite pas, dans ta bouche, tu écorche son beau visage.
Stupide vampire, tu ne connais pas l'ampleur de tes actes.

- Le deuil te scieras à merveille, et tu viendras en rampant vers moi, suppliant.

J'explose alors, attrape ses cheveux une nouvelle fois.
Elle n'est pas surprise. Voit elle l'avenir ?
Bien, alors qu'elle voit comme je vais la foutre dehors, la bestiole.
Les gens autours me regardent, qu'importe l'humanité, à ce moment je ne suis qu'un immortel voulant faire taire un animal.
J'ouvre la porte, la bouffé de vent que cela provoque me claque au visage, et je respire à plein poumons.

Mon ennemis se tiens devant moi.
Toujours confiante.
Perds ton sourire vampire, à présent nous sommes dehors.
A présent il n'est plus question d'humanité.
Tu veux que la guerre vive. Je fais t'offrir ce que tu désires.

__Bats toi bestiole, viens essaie de mordre...

Je souris à mon tours, mes griffes sortent d'un coup, je savais que ma transformation n'était pas finit.
Cette action me fait mal mais je n'en montre rien.
Que la souris attaque, l'aigle est prêt a la tuer.