» Taste Of Chaos « [ Andréas ]

Je pousse la porte. La chambre est vide. Ne te cache pas Andréas. Je ne te ferais jamais de mal. Quoi que si j'avais des raisons je ne me priverais pas. La seule à qui je ne ferais aucun mal reste ma princesse. Pas un des mes dix doigts ne lui feraient du mal. J'entre dans la pièce aux rideaux tirés pour m'installer dans le noir sur un fauteuil de cuir installé près de la fenêtre. Le temps ne représente plus rien à mes yeux. Tic. Tic. Tic. Quelques secondes de plus ou de moins. Quelques décennies de plus ou de moins. Mes yeux sont fixés sur la porte. Tu sais pourquoi Je suis venu Andréas. Viens me confronter une fois pour toutes. Je sais que tu sais ce qui me met en colère. Mais je ne te ferais rien. . . Pour l'instant. Mon amour m'en voudrait. J'adore quand elle s'enrage, mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Je vais continuer d'y réfléchir. . .

J’entends le son de ses pas dans le couloir. Ses pas sur les miens. Tu ne serais que le deuxième si elle te laissait une chance. Tu ne passerais qu'après moi. Toujours deuxième. Tu serais aussi deuxième si je ne savais pas aussi bien me contrôler. Plutôt perdant. Parce que contre moi tu n'a aucune chance Andréas. . .

La porte s'ouvre.

Nombre de messages : 90 Date d'inscription : 30/10/2008

Revenant de ma partie de chasse avec Sidonie, je me rendis directement dans ma chambre. Je savais que j'y étais attendu.
Les pensées de Liam étaient tellement empreintes de colère et de jalousie que c'était comme s'il les avaient criées.
Non mais comme si j'avais des vues sur Sidonie. C'était la meilleure de l'année. Ma soeur était l'une des rares à me comprendre, mais je n'en serais jamais amoureux. Oh non, jamais. J'aimais trop ma belle et douce Jane pour cela.
Je souris avant d'entrer dans la chambre que je partageais avec l'amour de ma vie. Que de pensées bélliqueuses, mon frère.
Je passais mon temps à entendre celles des autres, je ne pensais pas que ça rendait les miennes si difficiles à lire pour autant.
Je souris à Liam, un sourire sincère.

- Eh bien, frérot, tu viens tester le confort de mes fauteils ou as-tu réellement l'intention de tenir le discours ridicule que tu t'apprêtes à faire? Lui demandai-je en m'asseyant en face de lui.

- Eh bien, frérot, tu viens tester le confort de mes fauteuils ou as-tu réellement l'intention de tenir le discours ridicule que tu t'apprêtes à faire? Me demande Andréas en s'installant devant moi.

Rien qui ne concerne mon amour n'est ridicule. Elle est l'eau, Le soleil, La terre. Rien n'existerait sans sa présence. Je me donne donc le droit de dire tout ce que je pense et de faire tout ce que je crois pour la garder. Tu n’es pas le vilain que tu crois être. Toi et tes faux-airs d'imbécile tu ne fais l'innocent. Tu passe beaucoup trop de temps avec une femme qui ne t'intéresse pas. Ce n'est pas ton amie. Personne n'a besoin d'amis. Les amis ne sont que des pions dont on se sert pour son propre avancement. Ne te fais pas à croire des histoires Andréas. Soit elle se sert de toi, mais tu le saurais inévitable ou sois tu veux te servir d'elle et je ne te laisserai pas faire. C'est l'un ou l'autre. Et la deuxième option joue dangereusement avec mes nerfs. Tu sais comme j'aimerais me défouler. Ne m'en donne pas l'occasion.

Non, Je ne vais même pas t'en parler. Tu sais ce que je pense de toute façon. Considère ça comme un avertissement.

Nombre de messages : 90 Date d'inscription : 30/10/2008

Je ris. Mon frère, quel crétin quand il s'y mettait. Je m'installai confortablement dans mon fauteuil, posant les pieds et les croisant sur la table basse d'un air nonchalant. Mon humeur joueuse ne m'avais pas quitter, et je ne me lassai pas des reflexions de Liam. Avec un haussement de sourcils, je lui souris.

- Si tu es jaloux, je peux chasser avec toi la prochaine fois. Ce sera moins intéressant, mais qui sait?

Lui ne souriait pas. Quel sérieux. Déprimant. Je ne vais pas jouer tout seul quand même.
Je soupirai.

- C'est ma soeur, sombre idiot. J'ai une tête à entretenir des relations incestueuses? Demandai-je en levant les yeux au ciel.

Il me regarde, amusé. S'il savait que je suis à deux doigts de lui arracher la tête, mais non, Il sait absolument tout. Mesure le danger avant de parler demeuré.

- Si tu es jaloux, je peux chasser avec toi la prochaine fois. Ce sera moins intéressant, mais qui sait?

Chasser avec toi? Bien sur que ce sera moins intéressant, j'attraperai toutes les proies. Tu ne pourrais jamais y toucher. Et puis je n'ai aucunement envie de me terrer dans les bois avec toi. Je passe déjà assez de temps en ta compagnie. Tu ne te gêne surtout pas pour t'incruster dans ma tête. Ne te gêne pas Andréas, mais un jour j'irai littéralement jouer dans ton crâne. Alors qu'elle ne pensera pas un seul instant à toi.

- C'est ma soeur, sombre idiot. J'ai une tête à entretenir des relations incestueuses?

C'est autant ma sœur que la tienne. J'ai des tonnes de sœurs dans ce château, mais je ne passe pas mon temps avec elles alors que celle que je prétends aimer n'est pas loin. Ce n,est pas rationnel. Si tu l'aimais vraiment pourquoi est-ce que tu ne passerais pas tout ton temps avec elle. À moins que ce ne soit qu'une façade et que tu planifie ton coup sur Sidonie. Et elle est à moi, alors tout ça me concerne hautement. Puisque ce n’est pas incestueux, qu'est-ce qui me dit que tu te gênerais . . .

-Oui

Nombre de messages : 90 Date d'inscription : 30/10/2008

Crétin, crétin, crétin. Je levait une nouvelle fois les yeux au ciel. Il me reprochait lui aussi de lire dans ses pensées. Mais sérieusement, comment un être aussi dénué de cervelle pouvait prétendre en avoir? Et surtout, comment cet espèce d'imbécile écervelé pouvait imaginer - parce que ça, de l'imagination, il en avait à revendre - deux secondes que mon amour pour ma belle Jane était factice?

- Des fois je regrette que ce ne soit pas toi qui lise dans les pensées, mon cher frère. Ca te donnerait peut-être une impression d'intelligence. Lançai-je en secouant la tete d'un air dépréciateur.

A force d'entendre des gens réfléchire avec leur cerveau, ça aurait peut-etre le mérite de lui faire arrêter de réfléchir avec ses muscles.

- En attendant, tu restes un imbécile. Sidonie est une chic fille, mais je n'en voudrais pas, même pour tout l'or du monde. Je chasse avec elle parce qu'elle est assez intelligente pour ne pas penser à du sang d'humain pendant qu'elle chasse un animal et parce que ses prédictions sont très utiles. De plus, elle est la seule à trouver des jeux intéressants quand je m'ennuie.
Et bien sûr qu'elle n'aime que toi, idiot! Elle pense tellement à toi que j'ai presque failli croire que j'étais amoureux de toi, moi aussi. Elle ne chasse avec moi que parce que je suis un bon traqueur. Et puis parce que les castors seront toujours meilleurs que les rats.

Puis je me redressai, soudain menaçant, les mains remplaçant mes pieds sur la table basse.

- Et si je te reprends à penser ne serait-ce qu'une seule fois que je n'aime pas Jane, c'est moi qui touillerait ton cerveau vide avec mon doigt en passant par les oreilles pour le ramener vers ton nez, tu m'entends? C'est pour elle que je suis encore là à me coltiner tes pensées insignifiantes de débile mental.

Des fois je regrette que ce ne soit pas toi qui lise dans les pensées, mon cher frère. Ca te donnerait peut-être une impression d'intelligence.

Je ne suis pas stupide. Je me bats pour ce en quoi je crois. Je me bats pour mes convictions. Pour mon amour. Pour ce qui fait de cette vie une vie digne d'être vécue. Ne viens pas essayer de me rabaisser. Ce n'est pas tout le monde qui sait tout, ne t'en sert pas contre moi.

- En attendant, tu restes un imbécile. Sidonie est une chic fille, mais je n'en voudrais pas, même pour tout l'or du monde. Je chasse avec elle parce qu'elle est assez intelligente pour ne pas penser à du sang d'humain pendant qu'elle chasse un animal et parce que ses prédictions sont très utiles. De plus, elle est la seule à trouver des jeux intéressants quand je m'ennuie. Et bien sûr qu'elle n'aime que toi, idiot! Elle pense tellement à toi que j'ai presque failli croire que j'étais amoureux de toi, moi aussi. Elle ne chasse avec moi que parce que je suis un bon traqueur. Et puis parce que les castors seront toujours meilleurs que les rats.

Imbécile, non, Amoureux, oui. Je ferais n'importe quoi et tu le sais. Elle est la raison de ma vie. Peut-être que je m'inquiète pour rien, mais si je la perdais, je m'en voudrais de ne jamais avoir rien fait. Elle est à moi et c'est la seule chose qui compte. . .

- Et si je te reprends à penser ne serait-ce qu'une seule fois que je n'aime pas Jane, c'est moi qui touillerait ton cerveau vide avec mon doigt en passant par les oreilles pour le ramener vers ton nez, tu m'entends? C'est pour elle que je suis encore là à me coltiner tes pensées insignifiantes de débile mental.

Ok ok, J'ai compris Andréas. Pas besoin de me faire la morale. Mais on sait tous les deux que j'ai beaucoup plus de chance de t'écraser que le contraire. Tu sais que tu ne peux pas me faire mal.

- Tu n’es pas mieux que moi. Je parie que tu serais le premier a en faire un drame si Jane se rapprochais de l'un de nous. Ce serait qui le débile mental alors ?

Fais pas cette tête. Tu sais très bien que je peux ne pas t'en vouloir de me dire la vérité. Même quand je ne veux pas l'entendre. Ça reste que je n'aime pas ça. Comprend un peu et puis j'ai pas le choix de te supporter de toute façon. . .

Nombre de messages : 90 Date d'inscription : 30/10/2008

Le petit génie aurait-il eu une lanterne dans la tête pendant mon discours? Non, je l'aurais vu...

- Tu n’es pas
mieux que moi. Je parie que tu serais le premier a en faire un drame si
Jane se rapprochais de l'un de nous. Ce serait qui le débile mental
alors ?

Ah! bon point... Sauf que moi, je l'aurais vu tout de suite dans la tête de l'autre que je n'avais rien à craindre. D'ailleurs, je passais assez de temps dans celle de ma dulcinée -involontairement - pour savoir que j'étais le seul auquel elle pensait de cette manière... Rassurant.

- Non, j'ai confiance en elle, j'ai confiance en vous. Mentis-je - excepté pour le fait que j'avais confiance en elle. C'était indéniable, elle était la pureté même - en souriant. Enfin, j'ai plus confiance en elle qu'en vous, cela dit.

J'avais rétablis la vérité en riant et me réinstallai sur le fauteuil, content qu'il admette tout de même que ce que je ressentais pour Jane pouvait être comparer à ce qu'il ressentait pour Sid'.

- Et puis je lis dans vos pensées, ajoutai-je avec une grimace. Je pense que ça doit jouer...

Toujours est-il que j'étais déçu que passer du temps en ma compagnie te répugne tant que ça, frérot.

- Non, j'ai confiance en elle, j'ai confiance en vous. Enfin, j'ai plus confiance en elle qu'en vous, cela dit.

Peut-être, peut-être pas, ça ne change rien au fait que je ne fais pas entièrement confiance. Tu pourrais si facilement m'induire dans l'erreur en répondant à mes pensées au lieu de mes paroles. Pour l'instant je vais te laisser filer, mais tu ferais mieux de rester dans mes bonnes grâces. Il pourrait t'arriver malheur sinon. Bon la vie reprend son cours et bien que le château soit trop petit pour nous deux, je vais faire avec.

- Et puis je lis dans vos pensées, Je pense que ça doit jouer...

C'était vraiment nécessaire de me remettre ça en plein visage Andréas. Tu mer cherches ou quoi ? Je passe à côté de mon " FRÈRE " et le bouscule de l'épaule.

- Je te rappelle tout de même mon avertissement. Reste hors de mon chemin Andréas.

Je passe devant lui et sort par la porte que je claque un peu trop fort. Les murs sont solides ici, mais ma force les fait trembler. Ils tremblent comme les pauvres humains que j'ai dévorés. Ils tremblaient comme des feuilles. . . Je reprends mon focus, J’espère que Andréas ne m'a pas entendu, Ne viens pas me faire la morale. C'était il y a longtemps. . .

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